Repartir du regard posé sur un modèle et de la trace produite en
retour. Repartir du dessin observé comme un enfant récite ses tables.
Regarder, (s'obliger à) noter au plus près...
Puis reprendre.
Regarder d'après et redessiner à partir de ce qui a été transcrit.
Essayer de refaire le chemin une fois encore. Essayer encore, pour
comprendre comment cela se construit, comme cela se forme. Dessiner pour
voir et pour voir se faire (tant que faire se peut!). Fusain puis encre
(l'un sec, rêche - l'autre humide et fluide).
Dans ce "regard d'après"
laisser venir (revenir) ce que la main voit sans l’œil. Laisser aller la
main sous l’œil (donner à l’œil la possibilité de voir ce que la main
propose).
Et puis revenir (céder) à la couleur - ici des gouaches grossières faute de mieux! -. Recommencer.
Fermer les yeux et regarder au dedans les lignes, les formes dont l’œil
a retenu les saccades, les bris, les enlacements. Poser ce qui vient et
faire avec : pauvres mémoires des signes muent par des
automatismes.Hélas!
Faut-il accepter ce qui vient? Faut-il changer
les outils, les supports, les formats ou la main qui trace? (changer de
main?). Faut-il laisser l'image se faire avec ses mécanismes, ses jeux
induits (intuitifs) ou faut-il déjouer les réflexes, les manières les
tics, les écritures?
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