Grant Wood
« Les images passent pour être ce qu’elles ne sont pas. On les prend pour des portraits, dont la seule valeur est de refléter des choses ou des visages, et dont la beauté éventuelle est dans leur sujet. Mais les images, pour peu qu’on les regarde, se détachent bien vite de ce qu’elles représentent et proposent, en elles-mêmes, une chose autre que leur sujet. Cette chose, tout l’espace de l’image l’appelle mais ne la dit pas, et on la sent là comme un mouvement qui, sans cesse, travaille ce qu’on prenait pour un reflet et le tourne vers le mystère. Autrement, la réalité serait l’explication et l’image ne serait rien. Et si l’image n’était rien, la réalité n’aurait aucune expression. » Bernard Noël, Journal du regard - Pol éditeur, 1988, p.55
Deux des courtes séquences encadrent le propos du film The Cedar Bar d’Alfred Leslie :
l’une est située en introduction et l’autre pratiquement vers la fin,
précisant que ce groupe d’images renvoie, de façon assez explicite aux
œuvres du peintre Grant Wood.
La première d’entre elles est une libre réinterprétation du portrait Femme avec une plante (1929), la seconde présente un homme aux labours : elle s’inspire d’un double motif, celui de la charrue abandonnée au premier plan d’un Paysage (1931) et de plusieurs détails d’autres tableaux où un fermier est effectivement montré attelé à cette tache.
La dernière, la plus connue, celle qui, avec les boites de Kampbell’s de Warhol ou le Drapeau
de Johns, par exemple, est devenue, dans l’imaginaire collectif, l’un
des blasons de l’art des Etats Unis d‘Amérique ; elle représente un
couple devant une maison en bois (tirée à quatre épingles) et dont la
forme de la fenêtre, en arc d’ogive, aurait inspirée son titre à la
peinture en question. Il s’agit, on l’aura compris, de American Gothic, peinture qui se trouve aujourd’hui à l’Art Institut de Chicago.
Il y a longtemps que je me demande pour quelles raisons cette peinture, plutôt que d’autres, réalisées à cette époque, a exercé et exerce encore une telle attraction auprès du public. La facture en est finalement assez classique et le sujet on ne peut plus simple. De fait, ce n’est pas l’aspect exceptionnel du sujet qui fait l’intérêt du tableau : la Joconde, une boite de conserve ou une bannière en sont précisément les meilleurs exemples! D’ailleurs, le thème ici représenté n’a rien de neuf ou presque.
Jan Gossaert Couple de personnes âgées, 1520 - Charles Willson Peale Angelica Peale and Alexander Robinson, 1795 |
Avant
de devenir l’emblème que l’on sait, détourné et plagié à l’envi - ce
qui est un peu le sort de toutes les images qui passent à la
postérité (Mona Lisa en sait quelque chose !), American Gothic
fut cependant accueillie de façon très mitigée par une partie de la
critique et du public : les uns lui reprochèrent de donner une vision
caricaturale des fermiers du Middle West (dans un contexte où, il est
vrai, le monde rural ne cachait pas sa méfiance vis à vis des idées
progressistes qui se développaient à l’époque dans les grandes cités),
les autres y virent précisément le contraire : un couple humble
incarnant les valeurs profondes de l’esprit pionnier.
Grant
Wood réfuta ces interprétations estimant que son tableau se voulait
avant tout conforme à la réalité de son Iowa natal. Très vite,
cependant, la polémique enfla, propulsant du même coup le peintre aux
devants de la scène artistique américaine.
Barbara
Rose, avançait, entre autres raisons, que ce tableau, incarnait à
merveille le goût littéral d’un public américain pour l’art, ajoutant
même que les américains furent toujours utilitaristes : « La morale
puritaine tenait la peinture pour une sorte de jeu, sans intérêt dans le
meilleurs des cas et, dans le pire immorale. Comme tout pays neuf,
l’Amérique s’était donnée une culture orientée sur le travail bien plus
que sur les loisirs. […] Les collectionneurs étaient généralement de
nouveaux riches qui demandaient à la peinture une preuve de
respectabilité sociale. Comme la peinture européenne et la peinture
ancienne assuraient des garanties meilleures à ceux qui les possédaient,
c’étaient elles qui étaient recherchées. » 1
Deux
autres facteurs, peuvent aussi permettre de comprendre ce qui a pu être
à l’origine de cet engouement. D’une part, datant de 1930 cette
peinture coïncide avec le début de la longue période de crise que va
traverser l’économie américaine, de l’effondrement de la bourse en 1929 à
la grande dépression qui s’en suivit jusqu’en 1940. Les regards graves
ou sévères de ce couple de fermiers modestes, campés devant la façade de
leur habitation, furent tantôt interprétés comme chargés d’inquiétude
pour les jours incertains qui se profilaient à l’horizon, tantôt comme
déterminés à lutter pour leur exploitation.
D’autre
part, construite avec une rigueur d’horloger, la toile condense de
nombreux signes (symboles) qui sont déjà présents dans l’imagerie
populaire, véhiculés tant par les photographies que par les multiples
illustrations, qui ont largement participé à la construction de l’image
de la conquête du nouveau monde et du mythe qui l’accompagne.
Si le traitement
très minutieux et le soin porté aux détails font effectivement partie du
vocabulaire de Grant Wood, l’étiquette de précisionnisme qu’on lui a
collé notamment à propos de American Gothic et de quelques
autres tableaux réalisés à cette époque ne définit guère l’ensemble de
son travail. L’œuvre de Grant Wood, loin d’être homogène oscille entre
de premiers travaux d’inspiration impressionnistes, une veine de
portraits réalistes et satiriques, des ensembles décoratifs et
symbolistes, une vision géométrique et naïve des paysages ou des scènes
de genre.
De nombreuses études ont apporté, depuis la mort du peintre en 1942, des informations sur la genèse d’American Gothic.
La maison, figurant en arrière plan, a été localisée à Eldon, dans
l’Iowa, à plusieurs kilomètres au sud de Cedar Rapids, ville où résidait
l’artiste. Wood l’aurait croisée en rendant visite à l’un de ses amis.
S’il n’existe pas vraisemblablement de dessins préparatoires pour les
personnages et pour la composition, Grant Wood aurait par contre
réalisé, sur place, un dessin de cette construction modeste, assez
typique du style Carpenter Gothic (ou Gothic Revival),
construite vers 1881-82. Aujourd’hui très visité, le lieu sert de décor
aux multiples parodies photographiques du tableau auxquelles se livrent
les touristes. D’autre
part l’identité de ceux qui ont servi de modèle pour la composition est
connue: il s’agirait de la sœur de l’artiste, Nancy (Nan), alors âgée
d’une trentaine d’années, et du dentiste de la famille le docteur, B.H.
Mc Keeby, proche de la soixantaine. Un cliché datant de 1942 les présente d’ailleurs, posant à côté de l’œuvre.
En comparant le portrait de la femme, figurant dans American Gothic,
aux photographies de la sœur de l’artiste, ainsi qu’à un autre portrait
(1933) on peut se rendre compte que la ressemblance n’est, en fait, pas
si frappante que cela. D’une part le visage est plus ovale et plus
allongé, les arcades sourcilières sont un peu tombantes et les cheveux
lissés semblent serrés par un chignon. La femme semble aussi plus âgée.
Son costume et le camai qu’elle arbore font d’ailleurs penser à ceux
d’un autre portrait représentant la mère de l’artiste (1929). Même si
Nancy Wood a servi de modèle, il semble bien que, contrairement au
portrait de l’homme, celui de la femme (à moins bien sûr qu’il s’agisse
de quelqu’un d’autre ?) soit une synthèse entre la fille et la mère du
peintre. On notera aussi que, en guise de paysan, c’est un dentiste qui
tient la fourche.
Récemment,
un historien américain a rapporté des propos de Wood qui donnent un
éclairage de l’intention de l’artiste au sujet de cette peinture :
« J'avais vu une maison de campagne, blanche et soignée, avec son porche blanc et net - une maison de campagne construite avec des lignes gothiques sévères. Cela m'a donné une idée. L'idée était de trouver deux personnes qui, par leurs traits, s’accorderaient à une telle maison. J'ai regardé autour de moi, parmi les gens que je connaissais dans ma ville natale, Cedar Rapids, dans l'Iowa, mais je n’ai trouvé personne, parmi les fermiers, pour qui cette maison de campagne pouvait être un ferme. J’ai finalement incité ma propre jeune sœur à poser en se peignant les cheveux tirés en arrière, avec une raie sévère au milieu du front. Le travail suivant consistait à trouver un homme pouvant représenter le mari. Mon choix s’est finalement porté sur le dentiste local, qui a, à contrecœur, consenti à poser. J'ai commandé, pour ma sœur, à une maison de vente par correspondance de Chicago, le tablier imprimé typique des pionniers ainsi qu'un bleu de travail pour le dentiste. Je les ai fait poser côte à côte, le dentiste tenant avec raideur, dans sa main droite, une fourche à trois dents. La fameuse maison de campagne apparaît à l'arrière-plan.».
Ce témoignage paru dans l’étude de John Evans Seery2,
donne bien d’autres éléments et revient notamment sur les
interprétations sulfureuses (et controversés) que Robert Hugues a donné
du tableau, montrant la complexité du peintre et révélant la part
d’ironie souvent insoupçonnée que contient son travail.
[...]
De
1920 à 1928, Grant Wood a effectué trois ou quatre longs voyages en
Europe. Lors de ses visites de musées, il se montre particulièrement
intéressé par les portraits des primitifs flamands et allemands dont
ceux de Hans Memling, mais aussi très certainement Jan Mostaert et Dirk
Bouts. Il y puisera autant le principe de construction spatial, que le
traitement géométrique et stylisé du végétal ou l’attention portée aux
gestes et aux étoffes…
Jan Mostaert - Portrait de Jacob Jansz van der Meer (1505) - Portrait d’une femme (1525)
Hans Memling – Le Christ donnant la benediction , 1478-81
|
Il
semble donc que le terme de gothique ne soit donc pas lié qu’à la
simple citation de la fenêtre qui figure sur la façade, mais renvoie
aussi, de façon implicite, la révérence picturale que Wood souhaitait
pour ce tableau. On pourrait, à ce propos, s’étonner qu’American Gothic,
qui figure parmi l’une des icones de l’art américain, soit on ne peut
plus proche de la culture européenne, par un retour aux sources à peine
dissimulé. Pourtant,
Wood qui n’était visiblement pas à une contradiction près, appelait les
artistes, en 1935, dans un manifeste intitulé « Révolte contre la
cité », à se libérer de l’influence « colonialiste esthétique»
européenne, propos, il est vrai, plutôt tourné contre les nouvelles
formes architecturales, mais qui devait le ranger définitivement dans le
courant des anti-modernistes, proches des déclarations provocatrices de
Thomas H. Benton estimant pour sa part que « l’art des peintres
régionalistes symbolisaient d’un point de vue esthétique ce qui occupait
la majorité des américains, c'est-à-dire l’Amérique elle-même ».
[...]
American Gothic, il
faut le reconnaitre, ça sonne bien, ça claque comme un drapeau au vent ou comme un coup de fouet! Utilisé ici au singulier, le terme renvoie, à
priori d’avantage au style d’architecture qu’aux personnes présentes,
même si certains ont par ironie associés le terme aux personnages.
En
1930, présentée au concours annuel de l’Institut d’Art de Chicago, la
peinture remporte une médaille de bronze. Ce qui a évidemment retenu
l’attention de tous, c’est le couple et l’expression de leurs visages.
Rien d’étonnant, il occupe massivement le premier plan : on s’inquiète
de leurs mines lugubres ou sévères, on veut bien y voir une allusion
discrète au Paradis perdu indiquée par la mèche rebelle (petit serpent)
qui s’échappe du chignon de la femme, on remarque bien entendu la
subtilité de la construction frontale, l’analogie de l’ogive avec la
forme de la fourche, reprise dans les coutures du bleu de travail et
dans le visage féminin…
Tous
s’accordent pour y voir un emblème authentique du monde rural, oubliant
un peu vite que l’architecture des fermes du middle-west était sans
doute moins raffinée que celle proposée ici et sur laquelle insiste
pourtant le titre. En quoi (si ce n’est peut-être une certaine forme de
nostalgie) ce type de construction, datant de la fin du 19e
occupe-t-il à ce point Grant Wood qu’il décide d’en faire le sujet de
son tableau (comme l’indiquait le témoignage ci-dessus) et, d’autre
part, pourquoi choisir de dissimuler (au moins partiellement) son
sujet derrière ce double portrait?
Concernant
le style de la maison, il est possible que pour Wood qui a voyagé en
Europe et étudié de près plus d’un édifice de style gothique, comme le
montre par exemple une peinture réalisée à Nuremberg (Jour de marché,
1928), le terme appliqué à cette maisonnette de bois, dont seule une
fenêtre conserve le vague souvenir, ne pouvait sembler que déplacé ou
friser le ridicule. Le gothique américain, notamment dans la diffusion
populaire qui en fut faite par les constructions de ces pavillons de
bois, relève de la parodie stylistique. Plus que d’un maniérisme ou
d’une coquetterie, il s’agit en fait d’une citation pauvre et
prétentieuse. Voilà sans doute ce qui irrite Wood. C’est donc d’abord
avec l’intention de s’en moquer, qu’il conçoit l’idée de son tableau ;
c’est aussi sans doute ce qui le conduit à utiliser, plus précisément
qu’auparavant, des références aux peintres primitifs allemands (Northern Renaissance ou Late gothic en anglais), pour « enfoncer le clou » et accentuer sa caricature.
Mais
Wood a conscience que s’il veut se faire entendre, il doit le faire
ailleurs que dans sa province (on ne prêche pas dans le désert !). Le
concours annuel de l’Art Institute de Chicago semble de ce point de vue
une vitrine toute indiquée. Pour que sa peinture passe le cap de la
sélection et soit retenue par les membres
du jury, il ne peut se contenter de proposer une représentation de
cette seule maison, courant le risque de n’être pas pris au sérieux ou
au pire d’être taxé de piètre illustrateur pour magazine. La présence de
personnages s’avère donc nécessaire.
En
fait, le rôle de ce couple dans sa composition consiste à intercepter
le spectateur : on rentre dans l’espace du tableau par le regard frontal
de l’homme et l’on en ressort par celui de la femme (qui semble
observer un évènement extérieur à la scène). Entre temps, l’œil a glissé
sur le triangle de la façade et peut-être noté, outre les éléments
rigoureux de l’architecture néo-gothique, le petit agencement soigné des
plantes d’ornement disposé dans un coin de la véranda (un bégonia et
une sansevière, plus couramment appelée langue de belle-mère, identique à
celle que tient précisément la mère de la mère de l’artiste dans le
portrait de 1929). L’affaire est entendue : le titre conforte (avec
bonheur ou regret) le spectateur, l’ensemble (figures et maison)
renvoyant à une peinture d’histoire.
Si ce double portrait est là, c’est, littéralement, pour donner corps
au pavillon, pour l’incarner en somme, il y est aussi paradoxalement
pour distraire le regard et confondre le spectateur. Pour dire la chose
autrement Wood savait que l’ogive ne faisait pas le gothique, pas plus
que la salopette ne faisait le paysan!
[…]
Regardant les œuvres de Dirk Bouts,
il m’est récemment apparu qu’un détail d’un des deux panneaux d’une
peinture allégorique, présentant en arrière plan l’Empereur Otton et son
épouse dans les jardins du château observant L’exécution du conte innocent, aurait pu inspirer à Wood son double portrait.
Dirk Bouts - Détail du diptyque Le jugement de l’Empereur Otton, 1460 |
Pour l'anecdote,
après la décollation du prince, la femme de celui-ci, certaine de
l'innocence de son défunt mari, vint demander justice à l’empereur Otton
qui avait ordonné l’exécution. Celui-ci pour vérifier la bonne foi de
la veuve lui fit subir l’épreuve du feu ; celle-ci saisit la barre de
fer rougie entre ses mains sans se brûler. L’empereur confus de sa
méprise, et pour réparer sa faute envoya sa propre épouse au
bucher. Dans ce détail du premier panneau de Dirk Bouts, le geste du
doute quant à la justice expéditive de l’empereur se lit sur le visage
de l’impératrice : une main venant effleurer l’épaule de son mari semble
vouloir l’avertir : « Ne vois tu rien venir ? », expression que l’on pourrait peut-être appliquer au personnage féminin de Grant Wood.
Tout
comme l’Empereur Otton fut, mauvais juge, dans la précipitation,
aveuglé par les apparences de fausses allégations, il n’est pas
impossible que, par un effet de miroir, notre regard porté sur American Gothic, soit finalement trompé par la présence de ce couple.
Ce
que l’on ne voit pas venir dans le tableau de Wood ne se situe pas
comme on pourrait le croire dans la direction des regards des deux
personnages (soit en dehors du tableau), mais derrière eux, dans
l’espace et dans le temps que matérialise la petite maison de style
pseudo gothique (l’arbre cache parfois la forêt !). Si les costumes et
les accessoires modestes se veulent bien une référence à l’esprit des
pionniers, le petit pavillon de de magazine à un parfum d’imposture. American Gothic ! :
un titre en forme de mot valise qui ne dirait rien d’autre que ce que
le tableau donne à voir : deux braves autochtones accolés à une néo
architecture. Ce
n’est donc pas le monde rural que Wood cherchait à tourner en dérision
mais bien l’intelligentsia confite de certitudes culturelles.
[...]
Une
chose encore. Lors de ses déplacements en Europe Wood n’avait surement
pas seulement croisé que les œuvres du passé. En 1925, la naissance en
Allemagne d’un mouvement intitulé la Nouvelle Objectivité, ne lui a pas
échappé. Il s’exprimera plus tard d’ailleurs, comme l’indique plusieurs
sources, sur le fait que ce mouvement artistique l’avait vivement
intéressé.
Que
l’on observe attentivement à ce propos la nature des images de Stuart
Davis, Joseph Stella, Charles Demuth, Charles Sheeler… pour ne citer que
les plus représentatifs de ceux qui, au début des années 30,
revendiquaient « un art enfin américain », que l’on compare leurs
travaux avec ceux des différents mouvements du vieux continent (Cubisme,
Abstraction, Expressionnisme…et la Nouvelle Objectivité Allemande) et
l’on comprendra en quoi, finalement, cette nouvelle vision proclamée de
l'Amérique n'était pas si éloignée - c'est un euphémisme - de celles de
leurs homologues européens, et que la démarche d’importation des formes
picturales était encore assez équivalente, en architecture, à celle des
styles néo-classique ou néo-gothique…
Enfin,
rappelons les propos de Gertrude Stein : « Nous devrions craindre Grant
Wood. Chaque artiste, chaque école d’art devrait le craindre, lui et sa
satire dévastatrice. », qui, dès les années 30 avait bien pressentit
toute la charge ironique du propos sans pour autant le condamner : «
ceci étant, ce n’est pas qu’un artiste satirique, mais l’un de ceux qui a
un merveilleux détachement de la vie en général – une nécessité pour
créer le meilleur de l’art ».
___
1- Barbara Rose La Peinture Américaine Skira 19862 - John Evan Seery American Goes to college : political theory for the liberal art - State University of New York Press , 2002, p.117-139,
(article initialement publié sur appeau vert overblog le 09.09.2009 par ap)
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